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Édouard âgé n'était plus guère porté sur la modernisation et les investissements. La tradition produisait un excellent Côtes de Provence mais musela le développement du vignoble du temps de Maurice. Édouard, toutefois, aimait les prospectus, tel celui des établissements Pépin Gasquet en juillet 1952. Sur cette brochure ne fut
acheté qu'une
pompe à moûts.
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Les agendas d'Édouard donnent non seulement un compte rendu météorologique quotidien mais sont aussi des mines d'information sur la vie du vignoble. Ils décrivent avec  précision la façon dont était fait le vin. Ainsi, le lundi 22 octobre 1973 (les vendanges se sont terminées le 18 - de nos jours, n'en déplaise aux climatosceptiques, elles ont lieu dès la mi-août).
"Travail à la cave : Décuvage grosse cuve. Maurice a été aidé par Rey et Christian Rey. Enlèvement des marcs de la grosse cuve pour les passer au pressoir fixe et au Vaslin grosse cuve lavée, brossée. Vin rouge des deux cuves sous le pressoir envoyé dans la grosse cuve après midi, les marcs ayant été pressés, ceux du Vaslin sont enlevés et portés dehors sur le trottoir et les marcs du pressoir fixe passent au Vaslin pour y être encore pressés et ensuite enlevés et sortis. Le Vaslin rechargé à 19 heures avec le restant du pressoir fixe et du marc contenu dans les cornues. Vaslin vidé à 19heures30 Tonneau de 11hes remise lavé du dehors. Vin de la cuve sous le pressoir soutiré pour pouvoir le décuver le 23. 
Rey Maurice 1 journée de 11 heures
Rey Christian 1 journée de 10 heures
Vin cuve sous fouloir retiré avec la pompe par Maurice après souper." 
NOTES SUR LES RAISINS DE TABLE ET DE CUVE
ROSÉS  D'après Monsieur Long, aux vins rosés le cinsault donne la souplesse, le grenache apporte l'alcool, le tibouren donne le bouquet délicieux, le Pécoui-Touar (dans les terres arides) n'est pas sans mérite en raison de son arôme fruité. Pour finir un rosé, on ajoute du blanc, afin de diminuer l'acidité et d'accentuer la souplesse.
GÉNÉRAL Alicante henri serait préférable aux autres alicantes.
D'après un pépiniériste, le monticola serait le porte-greffe par excellence pour les variétés blanches - mais il y a la nature du terrain.
Un viticulteur du Pradet a remarqué que le jacquez est un bon porte-greffe pour l'ugni blanc et la panse muscade. 
VINIFICATION
ANNÉES DE GUERRE
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LES PETITS BRONS, Côtes de Provence
Carnoules
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En 1931 fut créée une Association syndicale des propriétaires vignerons du Var qui, en 1941 (année où Édouard présenta une première revendication de reconnaissance d'appellation), prit le nom de Syndicat de Défense des Vins Côtes de Provence. Le 5 mars 1945, Édouard, qui avait à nouveau été contacté en novembre 1944, acceptait d'en devenir l'un des premiers membres, avec MM. Chamonard et Gavoty. La cotisation était fonction des hectolitres produits. Il fut accueilli par le comte de Rohan Chabot lors de la réunion du 3 avril en tant que représentant de "la petite et moyenne propriété de sa région". L'élaboration du label était une affaire de délimitation conformément aux lois de 1919 et 1927, de contrôles, de "prix et circulation des crus classés". Mais on trouve aussi dans les délibérations du 5 mars, entre autres, la distribution de vin aux villages d'Alsace libérés. Édouard fut élu au bureau le 2 juin 1945. Les votants étaient au nombre de 52 ; ils seraient 95 deux ans plus tard, pour redescendre aux alentours de 55/60 les années suivantes. En 1967, ils seraient 145. En tant que doyen, Édouard se retire du conseil le 12 juin 1975.   
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Édouard, ses descendants, s'en souviennent, fut très affecté par le décès du président, le 5 octobre 1975, survenu quelques jours après une réunion houleuse. "Une longue et dernière mémorable journée du Président, le comte Edme de Rohan Chabot et les membres de la Chambre Syndicale tous réunis depuis le matin. Le comte paraissait en bonne santé, de bonne humeur comme toujours, très à son aise et confiant de lui-même. Il avait convoqué pour l'après-midi des dirigeants de coopératives et des particuliers membres du Syndicat pour leur expliquer dans quelles conditions la chambre syndicale avait préparé et présenté le dossier destiné à obtenir le passage des V.D.Q.S. en A.O.C. La question des Carignans fut soulevée par l'assistance et des reproches furent adressés au Président et à la Chambre Syndicale sous prétexte de n'avoir pas été prévenus avant de terminer le dossier. Le Comte en avait été très contrarié et nous tous de la Chambre Syndicale. D'où une désagréable fin de réunion qui ne se justifiait pas étant donné la présence d'un parfait Président, de bonne humeur toujours égale, d'une facilité de parole et d'expression, d'une sincère amitié et d'une persévérance à l'avantage de la viticulture méridionale. Pris d'un amour pour cette belle Provence qu'il avait encore connue au temps des oliviers, des figuiers, des orangers, des prairies, des céréales, des châtaigniers, il en a défendu le dernier et principal produit de la vigne. De notre région aux nombreux beaux jours il avait obtenu que son ultime désir soit de se reposer dans cette chapelle, au milieu de sa forêt, très peu éloignée de son habitation, le château de St-Martin, par Taradeau, Var.
E. Turle
DES FRUITS ET DES HALLES
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En plus du vin, au milieu du XXe siècle, la maison fournissait en fruits les halles de Toulon, Marseille et Paris, tout en organisant le transport pour d'autres petits producteurs.
L'un des principaux partenaires locaux au Marché couvert de Toulon était Jouissant.    
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Les paiements effectués dans les années 1930/1950 par les grossistes parisiens à la famille Turle/Boussuge nous ramènent au temps des Halles Baltard. Au XXIe siècle, la branche fruits&légumes de l'héritage familial est assurée à la capitale par Julien Ponceblanc (fils de Marie-Chantal), fondateur de GreenShoot, Soupes et Smoothies.    http://www.greenshoot.fr
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D'autres envois avaient une autre destination historique, le marché du Cours Julien, le "ventre" de Marseille, réceptacle des primeurs de Provence et surtout d'Afrique du Nord.  
Cagette pour le transport de cerises
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